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"Vivre le voyage dans le souffle de l'instant présent pour se connecter avec le voyageur spirituel que nous sommes.
Un chemin de pleines consciences, de lâcher-prise, et de transformation.
Un lien entre pratiques intérieures et l'espace dans lequel elles se sont émanées"

Du voyageur au voyageur spirituel
ou voyager pour se transformer...

Y a t'il des hasards ou de signes, selon l'interprétation de chacun...

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En 1997 une rencontre se manifeste par hasard dans le sens où je ne la cherchais pas à ce moment là, et en ce lieu si loin de chez moi, mais que je l'appelais depuis déjà plusieurs années. En effet, en 1992, je fais une tentative en me rendant au monastère de Nalanda en France, mais je fais demi tour devant le chemin de terre qui montait vers le bâtiment, disant à l'amie qui m'accompagnait  :"il y a des moines là dedans, ils doivent être en train de méditer, nous ne pouvons pas arriver comme ça, et déranger".... Quelques mois avant cela, et c'est ce qui m'avait poussée à aller à Nalanda..., alors que j'étais en Californie, je vois un vieux panneau indiquant "monastère ou centre bouddhiste". Je suis en voiture avec 4 Québéquois, nous roulons vers le Bélize, je n'ose leur proposer le détour... panneau que je n'avais pas vu au premier passage sur cette petite route de la côte Ouest... mais l'oubli de mon chien à la station essence, à 23h implicant un demi-tour de 1h30 de trajet pour la récupérer, a permis, au 3ème passage, de voir le panneau... drôle de hasard, n'est-ce pas ? il eu le mérite de m'interpeller à ce moment là... et c'est 23 ans plus tard que j'ai alors réalisé que le-dit lieu Bouddhiste correspondait au lieu où se trouve Tarthang Tulku et d'où j'ai reçu l'enseignement du yoga tibétain Kum Nyé que j'enseigne aujourd'hui... 

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Donc en 1997,j e rencontrais Geshela à Darwin, ce vieux moine qui allait me faire naître car j'ai toujours dit qu'il y avait un "avant Geshela" et un "après Geshela". Au même moment, je ressens un besoin profond à dessiner frénétiquement, plusieurs soirs d'affilée, alors que je ne suis pas du tout une pro du crayon.... Alors que je dessine, une expérience profonde surgit. Les dessins continuent à de profiler, puis ça s'arrête. Je ne retoucherai jamais un crayon. A cette époque, je ne savais pas que ces mots et ces nombreux dessins expliquaient ce que j'allais apprendre bien des années plus tard et ensuite avoir la chance de transmettre aujourd'hui au sein de mes enseignements de Lu Jong, de Tog Chöd, de méditation Bouddhiste Traditionnelle Shiné, de Pratiques tibétaines des Cinq Éléments.

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Voici ci-après celui qui définit le voyageur spirituel.

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"Le mot "lü" signifie en tibétain "quelque chose que l'on laisse derrière soi"

comme on pourrait le faire d'une valise. On oublie.

              

             A chaque fois que l'on vient à penser ou à prononcer le mot "lü",

                 cela devrait nous permettre de prendre le temps de réfléchir,

                      de se concentrer, ou bien de méditer sur le fait que nous ne sommes,

                          ou bien que nous ne serions en fin de compte, que des voyageurs.

       

         Des voyageurs spirituels.

                        Une certaine forme de voyageurs spirituels,

           

                                     Une sorte de matière

                                           immatérielle,

                                                   instinctive,

                                                           lumineuse,

                                     ne s'arrêtant que pour un instant,

                                            dans cette vie,

                                                     et dans ce corps."

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"L'éveil n'est qu'une question d'espace"

"Dans le voyage, nous nous arrêtons un instant -peu importe la durée- dans un lieu, dans une atmosphère, dans un environnement.

Chaque déplacement est le changement externe. Le changement est le fait d'être ailleurs, loin de ses repères, de ses habitudes, de ses "murs" rassurants mais ça n'est pas que cela. Nos vies s'articulent à la manière d'un pantin manipulé par ses émotions et le changement vient accentuer ces états déséquilibrés de bascule permanente entre joies et peines.

Notre attachement à ce qui nous rassure, à ce que nous établissons pour nous soutenir : notre "chez nous", notre travail, nos amis, nos activités routinières,...,  est notre bouée de secours et pourtant, celle-ci nous emprisonne toujours plus dans la souffrance étant donné que pour la maintenir nous devons constamment courir pour trouver de nouvelles satisfactions pour tenter d'éliminer nos insatisfactions.

Cette manière de fonctionner est illusoire car elle nous mène dans une quête constante de saisies et nous maintient ainsi dans ce déséquilibre permanent entre joies et peines.

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Le changement interne est souffrance lorsque celui-ci est vécu uniquement à travers nos sens, stimulés lorsque ceux-ci se trouvent en dehors de leur zone de confort, de ce qu'ils connaissent.

Les villes bruyantes de l'Asie nous agressent les tympans jour et nuit ; les odeurs parfois rebutantes viennent soulever nos estomacs ; les goûts auxquels nous nous réfugions au quotidien, de manière inconsciente, ont disparu pour laisser place à des saveurs inconnues et peut-être étranges voire douloureuses lorsque le piment se joint à la partie ; la vision de la réalité de la souffrance, si perceptible dans certains pays, vient nous frapper en plein coeur ; selon les saisons, la chaleur, l'humidité ou le froid viennent confronter nos corps non accoutumés.

Toutes ces nouvelles sensations agressent soudainement nos perceptions. L'être humain perçoit le monde à travers le filtre des cinq sens, "j'aime, je n'aime pas", et lorsque ceux-ci sont soudainement perturbés par le changement, l'être se trouve alors impacté émotionnellement.

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Le changement secret est la seule issue. Elle consiste à modifier notre vision de la réalité. Elle consiste à ne plus fonctionner à travers les réactions en lien avec les cinq sens et les émotions mais à appréhender la vie, sa réalité, ses évènements, ses circonstances, à travers l'espace intérieur. Cet espace intérieur est notre nature éveillée, notre nature innée, notre nature de Bouddha. Elle est en chacun de nous, mais si difficilement accessible tant nos remparts sont puissants, forts, difficilement destructibles. Ces remparts, manifestations de l'égo, manifestations de nos attachements, manifestations de nos désirs, manifestations de nos rejets, ne nous laissent aucun répit. Ils se veulent indestructibles et rassurants. Oser lâcher prise est un acte de courage. Oser aller au-delà de cette confiance erronée que nous avons installée depuis notre premier souffle en ce Samsara, est un chemin de destruction des illusions menant à la réalisation de la puissance de l'invisible. Un chemin de bravoure. C'est le chemin du guerrier Vajra. Est guerrier Vajra celui qui comprend que l'ennemi n'est pas, n'est jamais à l'extérieur, quels que soient les obstacles, quelles que soient les difficultés, quelles que soient les souffrances, mais bien à l'intérieur, dans nos manières de les appréhender.

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Dans ces voyages et retraites, nous cheminons dans la découverte extérieure associée à la découverte intérieure, nous restons ouverts à chaque changement en le reliant à la compréhension de nos fonctionnements à travers la psychologie bouddhiste, et ainsi nous apprenons à vivre les contretemps avec légèreté car nous comprenons que c'est la teneur de nos attachements et de nos non-attachements qui créera ou pas l'équilibre. Les voyages et retraites que je guide sont là pour vous amener à méditer sur ces aspects extérieurs qui ne sont en fait qu'un reflet de notre construction intérieure et à cheminer vers la nature profonde de l'être, un état de liberté libéré des impacts nés de l'illusion.

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Toutefois le voyage intérieur est long, ces voyages et retraites sont là pour vous montrer la direction, ils ne sont qu'une porte d'entrée, le reste du chemin se fera au fil du temps, à l'intérieur de vous, dans votre quotidien...

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Le but de ces voyages est de vous amener à aller à la rencontre du voyageur spirituel qui cohabite avec votre moi illusionné.

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Valérie, Fondatrice de VoyagesBieEtre.com 

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